RANDON Ludovic Jacques Maxime
Né le 21 Avril 1857 à Sommières (Gard) à 08 h. du matin
de RANDON Pierre Louis Antoine Camille, propriétaire, demeurant en sa métairie de Belleau, située sur le territoire de la commune de Sommières, 35 ans
et de Jeanne Marie Estelle PUECH, 29 ans mort au Luc le 16 novembre 1889
épouse au Luc le 28 octobre 1888 MAURIN Marie Françoise Mathilde.
Fait ses études au Lycée Impérial de Marseille
Obtient le 30 11 1880 la gratuité complète des inscriptions pour présenter son doctorat en médecine à Montpellier (sur demande faite à Toulon le 17 Novembre 1880.
14.4.1883 : il débarque du transport SHAMROCK après 28 mois passés sur le DRAC en Cochinchine.
31.7.1883 : il demande le transfert de ses inscriptions de Montpellier à Lyon
7.9.1883: il demande une prolongation de son congé de convalescence après deux ans de séjour en Extrême-Orient.
10.12.l883 : il est admis au concours de prosecteur d'anatomie à l'Ecole de Santé de Toulon.
28 Juillet 1884, il soutient sa thèse de Doctorat en Médecine devant la Faculté mixte de Médecine et de Pharmacie de Lyon. Il l'a intitulée : "Etude sur le choléra de 1884 observé à l'Hôpital principal de la Marine de Toulon du 13 juin au 13 juillet (1884)". Elle est adressée: "A la mémoire de mon père, à ma mère, à mon frère et à ma soeur .à ~:r. cousin VASSAL, officier d'Académie, adjoint au Maire de Marseille."
Du 13-6 au 13.7, il y a eu 86 cas de choléra , dont 30 morts. A la page 21, il ne se gène pas pour faire le procès en règle de l'état déplorable dans lequel se trouve l'hôpital de la Marine! Et .il conclut "Je pense que je ne puis me dispenser ici de faire ressortir l'utilité des opiacés, du sous-nitrate de bismuth et du Ratanhia dans les fcrr.es légères qui cèdent du reste assez facilement à ces différents moyens unis aux frictions et aux stimulants diffusibles."
20.4.1888 : son commandant transmet sa demande d'autorisation de mariage, rédigée sur papier à en-tête : Division Navale de Terre-Neuve, croiseur "La Clocheterie", avec Mademoiselle MAURIN Marie Françoise Mathilde. 26 ans, pour laquelle le Maire du Luc a délivré un certificat attestant qu'elle aura une dot de 50.000 francs en rentes nominatives sur l'Etat, plus une pension annuelle de 2.500 francs, pouvant être transformée en propriétés rurales ou urbaines.
Il se marie le 28.10.1888, en présence de sa mère (son père est mort à Marseille le 12 juin 1874) et des témoins:
1) BERENGER-FERAUD Laurent Jean Baptiste, 56 ans, Directeur du Service de Santé de la Marine à Toulon, commandeur de la Légion d'Honneur.
2) VASSAL Hippolyte, 50 ans, juge au Tribunal de Commerce de Marseille.
officier de l'Instruction Publique, cousin germain de l'époux;
3) FLAMENQ Paul, 66 ans,consul de Turquie, chevalier du Mérite Agricole;
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TRUC Charles Marie Joseph, 40 ans, propriétaire.
Quelques-uns de ses postes et quelques-unes de ses notes :
1.9. 1878 : sur le "cuirassé de l°rang "La Gauloise", capitaine de vaisseau
Barbotin, commandant.
1.10.1879 : sur le transport "l'Ariège", station navale de Terre-Neuve,
cap. de vaisseau Devarenne, commandant.
30.1.1881 : Division Navale de Cochinchine à Saigon, transport DRAC, cap. de frégate Rivière de la Mure, commandant.
11.8.1882 : -idem- ; il donne comme adresse en France: rue Augustin-Fabre n°6 à Marseille.
14.4.1883 : il débarque à Toulon du Shamrock et le 15.9.1883, le Directeur du Service de Santé GESTIN signale : "...revenu très malade de l'Extrême-Orient il y a quelques mois ... regrettable que sa santé ne se remette pas...
1.9.1885 : sur le A.Duperré, cap.de Vais. Gervais, commandant: " médecin des plus capables...esprit distingué,intelligence cultivé^...Homme du monde en outre, et d'un aimable caractère.
30.7.1887 : à la Division Navale de Terre-Neuve, sur "la Clorinde", cap. de v. Humann:"... jouit déjà dans son corps d'une considération particulière que je me plais à confirmer." proposé pour chevalier de L.d'H.
13.9.1888 : il est toujours à la Div.Navale de Terre-Neuve, avec le cdt Humann, mais sur le "La Clocheterie".
8.7.1889 : il se fait appuyer par le député Georges Clemenceau pour obtenir la Légion d'Honneur.
1.9.1889 : le Directeur du Service de Santé,Bérenger-Féraud, le note: "Serviteur d'élite,instruction solide et étendue, intelligence vive, grand entrain pour le service, aptitudes de premier ordre pour la chirurgie et l'anatomie... est destiné à arriver aux premiers grades de la hiérarchie ...je le propose pour le tableau d'avancement". Et le commandant en chef,préfet maritime a ajouté: "serviteur d'élite, trop jeune pour être proposé...".
17.11.1889 : le Directeur du Service de Santé, Barthélémy, fait savoir au préfet maritime que le Dr Randon est mort le 16 au soir dans sa famille.
J.Arden 29.3-1996
Les Traditions familiales :
1) l'Homéopathie : Au moment du choléra de 84, il préserva son bateau atteintes de l'épidémie par l'homéopathie, en faisant prendre tous les matins des granules à titre prévenbtif à ses marins. Il reçut pour cela la médaille d'or de la Ville de Toulon. (Apparemment inexact : voir au 28.07.1884 ).
2) sa mort : a) version François Arden : Piqué par une mouche charbonneuse dans la cour de l'hôpital alors qu'il courait prendre son train pour le Luc, il négligea de remonter se faire soigner tout de suite. En arrivant au Luc c'était trop tard, il mourut quelques jours après, alors que sa femme mettais au monde leur premier enfant (en réalité venait d'accoucher le 9.11.).
b) version Marguerite Arden-Infernet : se serait piqué, en service avec une seringue ou un objet quelconque infecté, et aurait de se faire soigner parce que pressé par l'heure du train pour le Luc, et serait mort d'une septicémie
J.A.01.10.1998